La première édition des Mercredis de la santé donnait la parole à un intervenant un peu particulier, puisque c'est le Docteur Houel lui-même, et son intarissable  puits de connaissances, qui ouvrait la danse ! 

Si vous n'avez pu assister à ce moment, un petit résumé de ce qui s'est dit ce 12 février dernier. 

La première séance des « Mercredis de la santé » 2020 a été consacrée aux maladies
coronaires :

« Maladies coronaires : où en sommes-nous en 2020 »


Après avoir rappelé la gravité particulière des maladies cardiovasculaires (deuxième cause de mortalité en France, après le cancer) et plus particulièrement des maladies des artères coronaires (plus de 1.600.000 patients pris en charge par l’assurance maladie en 2017 pour un coût de plus de 4 milliards d’euros), les
causes de ces maladies ont été passées en revue.
La cause principale en étant, de très loin, l’athérosclérose, un important chapitre a été consacré à cette forme particulière de maladie de la paroi artérielle, au rôle des lipides et lipoprotéines dans sa genèse, aux mécanismes présidant à son installation et à son développement, à ses conséquences pathologiques (sténose artérielle et ischémie, obstruction artérielle et infarctus) et aux solutions thérapeutiques déduites de ces mécanismes.
Les différents aspects de la maladie coronaire (maladie coronaire chronique ou « angor stable », syndrome coronaire aigu ou « angor instable ») ont ensuite été étudiés sous leurs différents aspects (clinique, paraclinique, thérapeutique). Le point a été fait sur les techniques d’exploration (ECG de repos et d’effort, scintigraphie myocardique, écho et IRM de stress, coroscanner, coronarographie) et sur les méthodes de revascularisation (pontage, angioplastie, stent).

Tout au long de l’exposé une attention particulière a été portée à la maladie coronaire de la femme jeune, bien différente de la pathologie classique bien connue de l’homme mûr. Maladie originale par sa présentation clinique, électrocardiographique et, même, coronarographique et par sa gravité.


Cette conférence fera l’objet d’une publication dans les colonnes de « KALON, le journal de l’A.DE.CA.D. »

Les derniers numéros de l'ADECAD sont à retrouver en ligne dès aujourd'hui !