QUIZ MOIS SANS TABAC 2022.

NOMS DES GAGANTS ET REPONSES AU QUIZ

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Vous êtes 82 à avoir répondu au quiz, et 5 seulement à avoir donné toutes les bonnes réponses ! 56 d'entre vous ont fait un quasi sans fautes, avec 11 bonnes réponses sur 12. Personne n'a donné moins de 8 bonnes réponses sur 12 : BRAVO ! 

La principale erreur s’est portée sur la question de la dégradation du mégot dans la rue.

 

VOICI DONC LES GRANDS GAGNANTS :

  • 1 PASS FAMILLE AQUASHOW (à Audierne) : Mr TIRILLY (usager)
  • 2 BONS D’ACHATS 20 EUROS : BOUTIQUE BIO (12 rue Pen Ar menez à Douarnenez) : Mme GENTY (service diététique)
  • 1 LOT OFFERT PAR LA BOUTIQUE PEN-SARDIN (12, rue Le Breton à Douarnenez) : Mme LE ROUX (service MPU)
  • 1 PANIER GARNI OFFERT PAR LA BOULANGERIE/ EPICERIE BIO BARA-GLAZIK (Centre bourg à Pouldergat) :

            Mme MARCHAND (service des urgences)

  • 2 BONS D’ACHATS DE 10 EUROS :  BOUTIQUE BIO (12 rue Pen Ar menez à Douarnenez) : Mme FOUQUET (usager)
  • 2 BONS D’ACHATS DE 10 EUROS :  BOUTIQUE BIO (12 rue Pen Ar menez à Douarnenez) : Mr QUENTEL (magasin)

 

Merci à nos généreux donateurs.

Merci aux participants.

Bravo aux gagnants ! 

 

REPONSES AU QUIZ : 

 

Pour enrichir au mieux les différents items, je me suis appuyée sur la documentation donnée sur les sites du Ministère de la Santé, de la Transition Ecologique, de l’OMS, du Comité National contre le tabagisme « Génération sans tabac » ….

 

  • Le tabac est une menace pour l’environnement : VRAI.

En effet, le cycle de la vie d’une cigarette pèse lourdement sur l’environnement, de la culture à l’élimination des mégots et des emballages. Les effets écologiques du tabac sont souvent éclipsés par ses répercussions sur la santé humaine. Ils sont tout aussi dévastateurs.

La culture du tabac, la fabrication, la consommation et l’élimination des cigarettes polluent l’environnement. La fabrication de cigarettes et cigares crée de grandes quantités de déchets sous forme de boue de tabac, de solvants, d’huiles, de papier, de bois, de plastique, de matériaux d’emballage et génère également une pollution atmosphérique en particulier, plus de grandes quantité d’énergie et d’eau.

Le constat de l’impact écologique est évident.  Cet impact pourrait peut-être venir renforcer la motivation de certains fumeurs pour envisager un sevrage tabagique. Ceci d’autant plus quand on est sur une consommation durable.

 

  • Dans le filtre de la cigarette de la cigarette, il n’y a aucune substance chimique : FAUX.

Le filtre contient des matières plastiques (acétate de cellulose). Il contient aussi plusieurs milliers de substances chimiques (acide cyanhydrique, naphtalène, ammoniac, cadmium, arsenic, mercure, plomb) dont certaines sont toxiques pour les écosystèmes. Même éléments d’ailleurs retrouvés dans la fumée de cigarettes (7000 substances).

 

 

  • Chaque année dans le monde 3,5 millions d’hectares de terres sont détruits pour y cultiver du tabac : VRAI.

Etant donné que la production de tabac est à 90% concentrée dans le monde en développement, son impact varie selon les groupes socioéconomiques. Dans certains pays à faible ou moyen revenu, le tabac peut être considéré par les agriculteurs et responsables gouvernementaux comme une culture de rapport qui peut générer une croissance économique à court terme, mais avec des conséquences à plus long terme : plus grande insécurité alimentaire, endettement souvent durable des agriculteurs, la maladie et la pauvreté parmi les ouvriers agricoles, et des dégâts environnementaux à grande échelle.

Cette culture se fera au détriment des cultures vivrières. Par exemple, au Malawi plus de 5% des terres agricoles est consacré au tabac

La législation n’est pas toujours cohérente au niveau international et local.

La diminution de la consommation de tabac doit être considérée comme un levier essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable, pas ceux qui sont seulement directement liés à la santé.

 

  • Nombres d’hectares de forêts et terrains boisés coupés chaque année dans le monde à cause de la culture du tabac :  200 000 hectares. 

La culture du tabac contribue à la déforestation, surtout dans le monde en développement. L’abattage des forêts pour y planter du tabac provoque une dégradation des sols et une baisse des rendements, c’est à dire la capacité du sol à accueillir d’autres plantes et cultures. 

Les arbres sont abattus à la fois pour fournir des terres pour faire pousser le tabac et aussi du carburant pour sécher et traiter les feuilles. De nombreux agriculteurs brûlent du bois pour chauffer l’air pour éliminer l’eau des feuilles (1 semaine au lieu de plusieurs mois par séchage au soleil ou à l’air).

En Tanzanie, environ 80% du tabac est séché à l’air chaud. Reprenons l’exemple du Malawi où le taux de déforestation est le 4ième plus rapide au monde. 

N’oublions pas le risque d’incendie par les mégots mal éteints jetés par la fenêtre d’une voiture par exemple. Dans le département des Bouches du Rhône, on estime à 30% les départs de feu lié à ce phénomène. 

 

  • La culture du tabac entraine la mort de 20 000 travailleurs agricoles dans le monde : VRAI.

Les cultivateurs de tabac utilisent de grandes quantités d’engrais, d’herbicides et pesticides. Les plants de tabac sont en effet vulnérables à de nombreux nuisibles et maladies surtout en monoculture. Ces produits peuvent être dangereux pour les travailleurs du tabac ainsi que pour l’environnement.

Les pesticides le plus souvent utilisés dans cette production contiennent de l’imidaclopride, du chlorpyrifos, du dichloropropène, l’albicarde et le bromure de méthyle. Guère rassurant….

L’OMS a également exprimé ses préoccupations concernant les effets neuropsychiatriques sur ces travailleurs qui sont exposés à des pesticides organophosphorés. Des études montrent une augmentation des taux d’anxiété, de dépression et de suicide chez ces personnes exposées à ces produits chimiques.

En plus des risques pour la santé liée à l’usage de pesticides, les cultivateurs de tabac sont sujets à une maladie professionnelle, la « maladie du tabac vert ». Elle est causée par l’absorption de nicotine par la peau au contact des feuilles humides (symptômes : maux de tête, nausées, vomissements, faiblesses, -étourdissements, crampes abdominales, troubles cardiaques).

Les produits chimiques contenus dans ces pesticides s’infiltrent également dans le sol et les cours d’eau, contaminant les approvisionnements en eau potable et les chaines alimentaires.

 

  • Dans les pays en voie de développement, les enfants travaillant dans la culture du tabac peuvent absorber quotidiennement 54 mg de nicotine / j : VRAI.

Ce chiffre est donné par une organisation de défense des droits des enfants.

Les enfants représentent une partie importante de la main d’œuvre de cette culture. Ils sont plus vulnérables à la maladie du tabac vert : du fait de leur taille corporelle plus petite par rapport à la dose de nicotine absorbée et leur manque de tolérance à celle-ci.

Une étude sur les enfants travaillant dans les plantations de tabac au Mexique a révélé que les enfants exposés à des niveaux toxiques de pesticides avaient des taux plus élevés de dépression et d’anémie.

 

  • En France, quelle quantité de mégots serait jetée par terre chaque année : 20 000 à 25 000 tonnes     

En France, sont fumés 68 milliards de cigarettes par an (98% ont un filtre).  Sur ces 68 milliards, on estime à 40 milliards de mégots avec filtres jetés au sol.  Ils sont bourrés de substances chimiques.

Dans le monde, ce sont près de 4300 milliards de mégots de cigarettes qui sont jetés chaque année dans les rues, soit l’équivalent de 137 000 mégots par seconde (selon Eco Volontaire International).

1 mégot pollue une cuve de 500 l d’eau et contamine 1m3 de neige.

 

  • En France, quelle quantité de mégots serait jetée par terre chaque année : 20 000 à 25 000 tonnes.   

Les mégots de cigarettes ne sont pas biodégradables et ils constituent les déchets les plus fréquents retrouvés sur les plages. Ils sont photodégradables, ce qui est différent. Cela veut dire que la matière première ne disparait pas totalement. Elle se dégrade simplement par l’effet des rayons lumineux.

Les mégots font aussi de nombreuse victimes : les jeunes enfants peuvent les ingérer (sur la plage, dans les jardins publics). Il en est de même pour les animaux (on en retrouve dans les nids d’oiseaux, apportés par les mamans pour nourrir les oisillons) !!!

En France, 30 milliards cigarettes échappent tous les ans à la poubelle. Rien qu’à Paris, les services de la Ville en ramassent 2 milliards chaque année, soit 350 tonnes de mégots ; 500 millions de mégots à Marseille Provence métropole ; 200 millions de mégots à Bordeaux ;100 millions de mégots à Lille. On les retrouve sur les trottoirs, les jardins et les routes, les parkings (même sur les parkings du CH…).

 

  • Les mégots de cigarettes n’ont aucun impact sur la flore marine :  Faux

 

Conséquences du mégot de cigarettes sur le milieu marin : sur la flore mais surtout la faune marine avec des répercussions en bout de chaine sur notre propre santé.

Le mégot est ce qui reste d’une cigarette ou d’un cigare ; soit en terme de volume 3 cm pour 1 gramme. « Un tout petit volume ». Mais en multipliant cette donnée par des milliards, le mégot arrive en tête du « top 10 des déchets marins », selon l’association SurfriderFoundation. 

Un mégot est un déchet toxique et une source de pollution pour l'environnement. Composé de fibres synthétiques d'acétate de cellulose, le filtre usagé peut contenir encore de la nicotine et a été imbibé par 7.000 substances chimiques inclus dans la cigarette. Ils sont très faiblement biodégradables. Ces  composés toxiques issus de la combustion peuvent menacer les organismes vivants.

 

Les chercheurs de l'Institut méditerranéen d'océanologie (MIO, France) et de l'Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM, Tunisie) se sont donc donné comme objectif d'évaluer l'impact des mégots de cigarettes sur la diversité des micro-organismes et la libération de métaux dans l'environnement marin en Tunisie.

Ils ont montré que les mégots de cigarettes augmentaient les concentrations en fermanganèse et zinc dans le milieu marin et qu'ils contribuaient à l’acidification de l'eau de mer. Ils modifiaient la composition des bactéries présentes dans les sédiments de surface en favorisant le développement de bactéries généralement connues pour vivre dans des sites hydrothermaux sous-marins profonds, appelés « fumeurs noirs ».

 

En août 2018, une enquête publiée par NBC News (USA révèle que la « menace numéro 1 des océans, demeure le mégot de cigarette le plus néfaste aux océans ». Des scientifiques interrogés par le média américain révèlent avoir trouvé des traces de ces substances chimiques chez 70% des oiseaux de mer et 30% des tortues marines examiné

Cette toxicité en milieu marin a des effets directs : en moins de quatre jours, un seul mégot peut détruire jusqu’à la moitié de la faune présente dans un litre d’eau.  Le milieu micro-aquatique n’est pas le seul touché, puisque différents poissons, notamment affamés par la surpêche, peuvent ingérer les mégots, entraînant possiblement leur mort, leur intoxication, ou une impression trompeuse de satiété.  L’homme non-fumeur n’est pas épargné des effets néfastes de cette pollution liée aux produits chimiques contenus dans les cigarettes.  En effet, cette étude a révélé qu’on retrouve ces mégots de cigarettes dans les estomacs de poissons et dans nos assiettes finalement.

 

  • Au bout de combien de temps un mégot met-il à se détruire dans la rue : 35 ans.

Les jets de mégot sur la voie publique entraînent la pollution des sols et des eaux. Le packaging des cigarettes présentes lui aussi un fort impact carbone.

Le temps de dégradation d’un mégot est variable suivant le milieu dans lequel il est rejeté. Dans la nature le temps de dégradation est variable suivant l’écosystème, cela peut aller de 6 mois à 12 ans (sous-bois ; plage ; océan etc…).

Pour ce qui est de la rue cela peut s’allonger jusqu’à 35 ans. L’absence de matière organique dans les villes allonge en effet la durée de dégradation des mégots. Que cela soit un mégot avec ou sans filtre.

Ne pas jeter les mégots par terre, c’est préserver la propreté et l’esthétisme de la nature.

 

  • Le CH de Douarnenez à un partenariat avec une entreprise pour le recyclage des mégots de cigarette : Vrai

 

En effet, depuis quelques années l’hôpital a un contrat avec la société MéGO, basée à Bourg Blanc dans le Nord Finistère.

Des cendriers sont positionnés au niveau des abris fumeurs de l’hôpital.

 

En 2021 : 22,70 kgs de mégots ont été collectés sur l’établissement.

1 kg de mégots équivaut à 400 mégots.

La collecte et le traitement pour valorisation de ces mégots a couté 445 euros à l’établissement.

 

Quel est le devenir de ces mégots récoltés ? ils sont recyclés et servent à la confection de mobilier urbain.

Je vous invite à aller sur le site de cette société vous trouverez toutes les informations à ce sujet.

  • Pour éviter les mégots jetés dans la rue, il est mis à disposition des fumeurs sur certains sites à Douarnenez, des cendriers pour les récolter : Vrai.

 

Grâce à des bénévoles, l’association Ystopia a récemment conçu et placé des collecteurs de mégots qui sont dispersés sur certains sites de la ville, comme par exemple : les ports, les Halles, l’Office de tourisme, lycées et collèges ; pour certains évènements comme la « Vie en Reuz », le festival du cinéma…

Les mégots sont récoltés par les agents de collectivités et seront aussi recyclés sur la société MéGO.

Le bureau de l’association se situe sur la Maison Charles Tillon à Douarnenez.

Il existe aussi des cendriers de poche qui peuvent être vidés sur tous ces types de collecteurs.

Nous espérons que ce quizz aura sensibilisé les uns ou les autres à l’impact du tabac sur notre environnement et ce de la culture aux déchets ; que l’on soit fumeur ou non-fumeur d’ailleurs.

Nous sommes tous impactés au niveau environnemental et par voie de conséquence sur notre santé.

Peut-être aura-il aussi sensibilisé et permis de renforcer la motivation de certains fumeurs à venir nous rencontrer sur la Consultation pour se faire accompagner dans leur sevrage et multiplier leur chance de réussite pour une abstinence totale de tabac.

 

Voici les bénéfices que l’on récupère progressivement lorsque l’on arrête le tabac

20 minutes : Votre pouls revient à la normale.

8 heures : Vos niveaux d’oxygène commencent à revenir à la normale, tandis que les niveaux de nicotine et de monoxyde de carbone dans votre sang diminuent de plus de 50 %.

48 heures : Vous devriez commencer à remarquer une amélioration du goût et de l’odorat. À mesure que les niveaux de nicotine diminuent, les effets secondaires du sevrage de la nicotine, tels que l’anxiété et l’irritabilité, peuvent commencer à se manifester (ne vous inquiétez pas, nous avons des conseils pour vous aider).

72 heures : Vos poumons commencent à se détendre et la respiration devrait être plus facile. La nicotine est complètement éliminée de l’organisme et, par conséquent, les symptômes du sevrage de la nicotine auront atteint leur maximum.

5 à 10 jours : Le fumeur moyen commence à remarquer une réduction du nombre d’envies de nicotine ressenties en une journée (vous y arrivez !).

2 à 12 semaines : Votre circulation sanguine commence à s’améliorer. Vous pouvez remarquer que l’activité physique devient beaucoup plus facile. Vous serez libéré de la dépendance et les effets psychologiques du sevrage devraient avoir disparu.

3 à 9 mois : La fonction pulmonaire commence à s’améliorer nettement. La toux et la respiration sifflante deviennent moins fréquentes et le risque d’infections respiratoires commence à diminuer.

1 an : Le risque de maladie cardiaque diminue d’environ 50 %.

5 ans : Le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) est considérablement réduit, car vos vaisseaux sanguins recommencent à s’élargir, ce qui rend les caillots sanguins moins probables.

10 ans : Votre risque de cancer du poumon est réduit d’environ 50 %, tandis que le risque de développer un cancer de la bouche, de l’œsophage, de la gorge ou du pancréas est également beaucoup plus faible.

15 ans : Votre risque de développer une maladie cardiaque est le même que celui d’un non-fumeur.

20 ans : La probabilité que vous développiez un cancer du pancréas est désormais équivalente à celle d’une personne qui n’a jamais fumé. Chez les femmes, le risque de mourir de toutes les causes liées au tabagisme est aussi maintenant le même que celui d’un non-fumeur.

 

 

La consultation de tabacologie du Centre Hospitalier de DOUARNENEZ est là pour vous accompagner si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à nous contacter.

Voici nos coordonnées :

DR Anne Sophie le BRIS MICHEL- Médecin Tabacologue                                                                     

Monique LARVOR –Infirmière Tabacologue.                                                                       

TEL : 02 98 75 14 09 (répondeur en cas d’absence)

Consultations individuelles tous les lundis et le jeudi des semaines impaires de 9h à 16h45.